Contrairement au discours officiel, les partisans déclarés de l’ex-dirigeante d’entreprise Virginie Calmels ne sont pas légion à la mairie. Les voici.
Yohan David, le converti
En voilà un qui n’était pas prédestiné à devenir « calmtiste »! Yohan David, 45 ans, a longtemps appartenu à « l’autre bord » : organisateur de manifs de jeunes contre le plan Juppé en 1995, conseiller prud’homal, secrétaire du CE des Assedic… Mais, aux municipales de 2008, il quitte avec fracas la liste PS de Rousset pour rejoindre celle de Juppé. Sitôt élu, David est exclu du PRG et de FO. En 2012, il appelle à voter Hollande. Ce qui n’empêche pas ce salarié de Pôle emploi de figurer, en 2014, sur la liste Juppé, au grand dam des sarkozystes, qui le considèrent comme un « traître ».
Conseiller municipal délégué, Yohan David se rapproche de Virginie Calmels quand cette dernière, à peine arrivée à Bordeaux, soutient auprès du maire son plan de sauvetage de la Maison de l’emploi. Il n’a pas oublié ce coup de main. Lors des régionales de 2015, il s’affiche avec la « dame de faire ». Une conversion dont cet élu (non encarté, mais membre de l’association de soutien à Alain JuppéCap AJ) pourrait bénéficier dès 2017 en devenant, si Virginie Calmels est maire, son adjoint à l’économie.
Maribel Bernard, la complice
C’est par un échec aux législatives que Maribel Bernard a fait son entrée en politique. En 2012, elle accepte d’être, dans la 2e circonscription, la suppléante de Nicolas Florian face au duo PS Michèle Delaunay-Vincent Feltesse. En 2014, elle entre à la mairie et à la métropole. Chargée par Virginie Calmels de suivre tous les dossiers liés au commerce, cette diplômée en gestion revendique « des atomes crochus » avec l’adjointe.